Tout le monde a déjà vu la coccinelle à 7 points mais connaissez vous ses cousines présentes sur le territoire?
Présentation de l'actualité
Il ressort de ce travail de fourmi que ce ne sont pas moins de 36 espèces différentes de coccinelles qui sont présentes sur notre territoire! Certaines sont très répandues. Par exemple la coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) bien connue du grand public ou la jolie coccinelle à virgule (Exochomus quadripustulatus). D'autres sont beaucoup plus rares, comme la coccinelle à 11 point (Coccinella undecimpunctata) ou la coccinelle des roseaux (Anisosticta novemdecimpunctata).
Vous souhaitez en apprendre d'avantage sur ces différentes espèces, leurs caractéristiques, leurs biotopes, leurs besoins et leurs modes de vie?
Vous trouverez toutes ces informations et bien plus encore dans l'article scientifique publié le 8 novembre dernier dans le Belgian Journal of Entomology : "Les Coccinellidae du secteur écologique sambro-condrusien (Belgique, Région wallonne). État des connaissances et premiers résultats de prospections (Coleoptera : Coccinellidae)" disponible via le lien ci-dessous (voir "Lien pour en savoir plus")
Bonne lecture !
Le territoire du GAL ESEM propose une diversité d'habitats intéressants pour la faune et la flore mais manque encore de données de recensement de leurs populations, surtout du point de vue entomologique. Un naturaliste a effectué entre 2018 et fin 2021 un inventaire des espèces de coccinelles présentes sur le territoire, sur base du croisement de différentes bases de données et de prospections sur le terrain. Une contribution importante pour pallier le manque de connaissances des espèces de notre belle région.
Il ressort de ce travail de fourmi que ce ne sont pas moins de 36 espèces différentes de coccinelles qui sont présentes sur notre territoire! Certaines sont très répandues. Par exemple la coccinelle à 7 points (Coccinella septempunctata) bien connue du grand public ou la jolie coccinelle à virgule (Exochomus quadripustulatus). D'autres sont beaucoup plus rares, comme la coccinelle à 11 point (Coccinella undecimpunctata) ou la coccinelle des roseaux (Anisosticta novemdecimpunctata).
Vous souhaitez en apprendre d'avantage sur ces différentes espèces, leurs caractéristiques, leurs biotopes, leurs besoins et leurs modes de vie?
Vous trouverez toutes ces informations et bien plus encore dans l'article scientifique publié le 8 novembre dernier dans le Belgian Journal of Entomology : "Les Coccinellidae du secteur écologique sambro-condrusien (Belgique, Région wallonne). État des connaissances et premiers résultats de prospections (Coleoptera : Coccinellidae)" disponible via le lien ci-dessous (voir "Lien pour en savoir plus")
Avant de vous lancer dans la lecture, si vous n'êtes pas habitué.e à lire des articles scientifiques, la connaissance de certaines conventions de rédaction vous éviteront d'être refroidi.e dans votre élan.
1) Ne vous arrêtez pas aux deux premières pages rédigées en anglais ou au résumé rédigé dans les 3 langues nationales. Cela fait partie des obligations pour publier un article dans une revue scientifique. L'ensemble de l'article est bien rédigé en français (avec un peu de latin pour les noms d'espèces)!
2) Un article scientifique est basée sur le recoupement d'informations observées par le chercheur avec celles issues de la littérature scientifique sur le sujet. Pour montrer qu'il ne s'approprie pas l'idée d'un autre, l'auteur doit mentionner l'article duquel est issue l'idée qu'il utilise grâce à une référence reprenant "(le nom de l'auteur, l'année de publication de l'article)". Les informations complètes permettant de retrouver l'article sont reprises dans la bibliographie à la fin de l'article.
3) Vous allez croiser beaucoup de nom en latin, généralement suivis la première fois de leur correspondance en français. La terminologie scientifique est en effet encore basée sur les noms latins car ce sont eux qui sont reconnus internationalement. C'est une habitude de lecture qui viendra plus vite que vous ne le pensez.
4) La section "Matériel et Méthode" a toujours pour objectif de permettre à un autre scientifique souhaitant vérifier les résultats de les reproduire par lui-même en suivant la "recette" donnée par l'auteur. Elle comporte donc souvent un peu de jargon technique et des abréviations connues des experts mais moins du grand public. Pas de panique donc si vous n'y comprennez pas tous!
5) Dans les résultats, chaque famille de coccinelle identifiée comprend un paragraphe plus ou moins long commençant par "BELGIQUE – Hainaut" ou "BELGIQUE. – Namur" suivis d'une série de villes, villages, coordonnées et noms. Ce sont les informations relatives à la localisation de l'observation et à l'observateur qui l'a effectuée. Ils sont matérialisée par les points de couleur sur la carte de répartition de l'espèce en question. Encore une convention de transparence pour les pairs.
Vous voilà prêt à lire votre premier article scientifique sur les coccinnelles du territoire!
1) Ne vous arrêtez pas aux deux premières pages rédigées en anglais ou au résumé rédigé dans les 3 langues nationales. Cela fait partie des obligations pour publier un article dans une revue scientifique. L'ensemble de l'article est bien rédigé en français (avec un peu de latin pour les noms d'espèces)!
2) Un article scientifique est basée sur le recoupement d'informations observées par le chercheur avec celles issues de la littérature scientifique sur le sujet. Pour montrer qu'il ne s'approprie pas l'idée d'un autre, l'auteur doit mentionner l'article duquel est issue l'idée qu'il utilise grâce à une référence reprenant "(le nom de l'auteur, l'année de publication de l'article)". Les informations complètes permettant de retrouver l'article sont reprises dans la bibliographie à la fin de l'article.
3) Vous allez croiser beaucoup de nom en latin, généralement suivis la première fois de leur correspondance en français. La terminologie scientifique est en effet encore basée sur les noms latins car ce sont eux qui sont reconnus internationalement. C'est une habitude de lecture qui viendra plus vite que vous ne le pensez.
4) La section "Matériel et Méthode" a toujours pour objectif de permettre à un autre scientifique souhaitant vérifier les résultats de les reproduire par lui-même en suivant la "recette" donnée par l'auteur. Elle comporte donc souvent un peu de jargon technique et des abréviations connues des experts mais moins du grand public. Pas de panique donc si vous n'y comprennez pas tous!
5) Dans les résultats, chaque famille de coccinelle identifiée comprend un paragraphe plus ou moins long commençant par "BELGIQUE – Hainaut" ou "BELGIQUE. – Namur" suivis d'une série de villes, villages, coordonnées et noms. Ce sont les informations relatives à la localisation de l'observation et à l'observateur qui l'a effectuée. Ils sont matérialisée par les points de couleur sur la carte de répartition de l'espèce en question. Encore une convention de transparence pour les pairs.
Vous voilà prêt à lire votre premier article scientifique sur les coccinnelles du territoire!
Bonne lecture !
Lien pour en savoir plus
http://www.srbe-kbve.be/cm/sites/default/files/publications/BJE/BJE%202022/BJE_131_Warg%C3%A9_2022.pdf
Cette action est liée à
- Biodiversité et agriculture
Date de péremption
31.12.2023