La légende du Pot de Charles Quint (N.B. on attribue aussi cette légende à la ville de Beaumont !)
L’empereur passant un jour à Walcourt, entre dans un cabaret et demande à boire. Comme il a grande soif, il exige un grand pot. A cette époque, les grands pots étaient en grès. La cabaretière serrant l’anse du pot, tend celui-ci au visiteur qui n’a d’autre moyen que de saisir le récipient à deux mains.
En sortant du cabaret, Charles-Quint dit à ses serviteurs : « Vous enverrez à cette cabaretière un pot à deux anses. Ainsi quand je viendrai j’aurai au moins une anse pour prendre le pot ».
Peu de temps après, parcourant la contrée, l’Empereur repasse à Walcourt et fait halte au cabaret. Il redemande un grand pot. La cabaretière prend celui qu’elle a reçu, l’emplit et le présente à son client en tenant les deux anses.
Fort embarrassé, Charles-Quint dit à son compagnon : « il faudra bien que vous envoyiez à cette cabaretière un pot à trois anses. De cette manière, je serai certain qu’il en restera une pour moi ». Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
L’année suivante, revenant chasser dans la région, l’Empereur exprime le désir de retourner au fameux cabaret. On s’y rend. Croyant bien se trouver en présence d’un grand personnage, la walcourienne va chercher le pot à trois anses. Mais le présentant à son client, elle laisse la troisième anse de son côté. Encore une fois, l’Empereur n’a d’autre ressource que de saisir à deux mains la chopine.
Et lorsqu’il quitte le cabaret, il confie aux gens de sa suite : « décidément, il faudra lui envoyer un pot à quatre anses ! ».
L’empereur passant un jour à Walcourt, entre dans un cabaret et demande à boire. Comme il a grande soif, il exige un grand pot. A cette époque, les grands pots étaient en grès. La cabaretière serrant l’anse du pot, tend celui-ci au visiteur qui n’a d’autre moyen que de saisir le récipient à deux mains.
En sortant du cabaret, Charles-Quint dit à ses serviteurs : « Vous enverrez à cette cabaretière un pot à deux anses. Ainsi quand je viendrai j’aurai au moins une anse pour prendre le pot ».
Peu de temps après, parcourant la contrée, l’Empereur repasse à Walcourt et fait halte au cabaret. Il redemande un grand pot. La cabaretière prend celui qu’elle a reçu, l’emplit et le présente à son client en tenant les deux anses.
Fort embarrassé, Charles-Quint dit à son compagnon : « il faudra bien que vous envoyiez à cette cabaretière un pot à trois anses. De cette manière, je serai certain qu’il en restera une pour moi ». Ainsi fut dit, ainsi fut fait.
L’année suivante, revenant chasser dans la région, l’Empereur exprime le désir de retourner au fameux cabaret. On s’y rend. Croyant bien se trouver en présence d’un grand personnage, la walcourienne va chercher le pot à trois anses. Mais le présentant à son client, elle laisse la troisième anse de son côté. Encore une fois, l’Empereur n’a d’autre ressource que de saisir à deux mains la chopine.
Et lorsqu’il quitte le cabaret, il confie aux gens de sa suite : « décidément, il faudra lui envoyer un pot à quatre anses ! ».