Parue dans l’Arrêté au Moniteur belge du 20 juin 2001 comme Cavité Souterraine d’Intérêt Scientifique (CSIS), la Grotte des Nutons fait à présent l’objet d’intérêts biologiques, archéologiques et hydrologiques.
Cette grotte présente un développement total de 106m de longueur. La galerie se termine sur une étroiture qui se resserre pour devenir impénétrable. Un assez violent courant d’air provient de cette fissure qui a fait l’objet de plusieurs chantiers de désobstruction dans les années 60 et 70, dans l’espoir de trouver des prolongements. Ces recherches spéléologiques n’ont rien donné et plus aucun club n’a travaillé à notre connaissance dans cette cavité.
La grotte se compose d’une galerie unique et plongeante orientée suivant la stratification. Au point le plus bas, la galerie présente une laisse d’eau probablement en connexion avec la circulation d’eau souterraine sous-jacente et rejoignant la résurgence. De ce fait le réseau dans sa partie la plus profonde est très boueux et le concrétionnement sali par les trop nombreuses visites qu’a connues la grotte et qui ont répandu une gangue de boue dans l’ensemble de la cavité.
Dans la galerie à une 20aine de m de l’entrée, la grotte s’élargit assez nettement pour former la seule salle de cette cavité (10mx8m). C’est dans les quelques ramifications de cette salle (petite galerie parallèle) que les archéologues ont découvert une tombe néolithique.
La grotte a été fermée par le cantonnement de Philippeville en 1998.
La cavité a fait l’objet de suivis des populations de chiroptères (en période d’hivernage). Les relevés réalisés par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (Centre de Recherches Chiroptérologique) ont permis de noter la présence de Chiroptères appartenant à six espèces différentes. La grotte présente une morphologie favorable comme site d’hivernage, la présence d’eau (résurgence 3m en contrebas et mare d’eau qui semble être permanente au point bas de la cavité) stabilise la température et l’humidité durant toute l’année. Le dernier recensement date de 2017 où 2 espèces ont été relevées : le Murin de Daubenton et le Murin à moustaches.
La présence, dans la galerie, d’un écoulement d’eau permanent ainsi que de quelques vasques où le courant est très faible, rend très probable la présence d’une faune aquatique (stygobie) qu’il serait intéressant d’étudier.
archéologique
Une sépulture néolithique y a été découverte. Les fouilles y ont été réalisées à la fin du 19è siècle mais n’ont pas pu bénéficier de la technologie et des méthodes de prospection moderne.
Les informations complètes sur cette cavité se trouvent ici :
http://environnement.wallonie.be/csis/Aspnet/index.aspx?idPage=csis&page=principal&id=255
Cette grotte présente un développement total de 106m de longueur. La galerie se termine sur une étroiture qui se resserre pour devenir impénétrable. Un assez violent courant d’air provient de cette fissure qui a fait l’objet de plusieurs chantiers de désobstruction dans les années 60 et 70, dans l’espoir de trouver des prolongements. Ces recherches spéléologiques n’ont rien donné et plus aucun club n’a travaillé à notre connaissance dans cette cavité.
La grotte se compose d’une galerie unique et plongeante orientée suivant la stratification. Au point le plus bas, la galerie présente une laisse d’eau probablement en connexion avec la circulation d’eau souterraine sous-jacente et rejoignant la résurgence. De ce fait le réseau dans sa partie la plus profonde est très boueux et le concrétionnement sali par les trop nombreuses visites qu’a connues la grotte et qui ont répandu une gangue de boue dans l’ensemble de la cavité.
Dans la galerie à une 20aine de m de l’entrée, la grotte s’élargit assez nettement pour former la seule salle de cette cavité (10mx8m). C’est dans les quelques ramifications de cette salle (petite galerie parallèle) que les archéologues ont découvert une tombe néolithique.
La grotte a été fermée par le cantonnement de Philippeville en 1998.
La cavité a fait l’objet de suivis des populations de chiroptères (en période d’hivernage). Les relevés réalisés par l’Institut Royal des Sciences Naturelles de Belgique (Centre de Recherches Chiroptérologique) ont permis de noter la présence de Chiroptères appartenant à six espèces différentes. La grotte présente une morphologie favorable comme site d’hivernage, la présence d’eau (résurgence 3m en contrebas et mare d’eau qui semble être permanente au point bas de la cavité) stabilise la température et l’humidité durant toute l’année. Le dernier recensement date de 2017 où 2 espèces ont été relevées : le Murin de Daubenton et le Murin à moustaches.
La présence, dans la galerie, d’un écoulement d’eau permanent ainsi que de quelques vasques où le courant est très faible, rend très probable la présence d’une faune aquatique (stygobie) qu’il serait intéressant d’étudier.
archéologique
Une sépulture néolithique y a été découverte. Les fouilles y ont été réalisées à la fin du 19è siècle mais n’ont pas pu bénéficier de la technologie et des méthodes de prospection moderne.
Les informations complètes sur cette cavité se trouvent ici :
http://environnement.wallonie.be/csis/Aspnet/index.aspx?idPage=csis&page=principal&id=255