Au Condroz occidental, la majorité des villages se sont installés dans les fonds des vallées lorsqu’elles sont suffisamment larges. Cette localisation rend l’habitat peu visible et très souvent, c’est le clocher de l’église, surplombant la dépression, qui témoigne de la présence du village.

On peut remarquer de cet endroit qui offre une belle vue sur le village, que celui-ci s’est développé sur le versant exposé au sud, à l’abri des vents du nord.

La localisation a été déterminée en partie par les possibilités d’alimentation en eau pour les ménages mais aussi pour l’agriculture. La fertilité du sol était un aspect très important car c’est le moteur même de l’agriculture et les nombreuses sources sont autant de facteurs favorables. Sur le plateau des Bierts au nord de Flavion, on retrouve plusieurs fermes isolées. Cette dispersion résulte de la création au 19ème siècle d’un défrichement de taille ! Il y a eu la mise en culture de la forêt royale de Biert, qui fut vendue de 1827 à 1835 et qui fut défrichée en bonne partie dès le milieu du 19ème siècle.

De là, la vue est imprenable, on voit sur des kilomètres et on se rend compte que les sols de coin de Wallonie sont fortement consacrés aux grandes cultures.
Ces vastes espaces homogènes de remembrement doivent à l’avenir pouvoir se diversifier en aménagements pour la biodiversité. Le bénéfice de haies bocagères, de mares et de tout milieu d’accueil pour la faune sur les espaces de cultures agricoles n’est pus à démontrer.

Les habitations flavionnaises sont construites en pierre du pays, une pierre calcaire dure de teinte bleue issue du Condroz occidental, où ce matériau de construction par excellence était à disposition.Dr Permis

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