PROTECTION DES CHAUVES-SOURIS : UNE RÉFLEXION À L’ÉCHELLE DU TERRITOIRE DU GROUPE D’ACTION DE L’ENTRE-SAMBRE-ET-MEUSE.

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Présentation de l'actualité En 2016-2017, afin d’optimiser les actions de restauration d’habitat et de protection des espèces clés, un état des lieux de la biodiversité a été réalisé par Marie Mondry, chargée de missions « Agriculture & biodiversité ». Il a pu avoir lieu grâce au partenariat avec de nombreux naturalistes locaux présents sur les 4 communes du Groupe d’Action Locale (GAL) de l’Entre-Sambre-et-Meuse (Gerpinnes, Florennes, Mettet et Walcourt). Un objectif secondaire de cet inventaire était de sensibiliser les agriculteurs du territoire à la présence et l’importance des hôtes hébergés au sein de leur ferme.
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Suite aux conseils de Paul Michaux et à cet état des lieux, il a été décidé de placer une quinzaine de nichoirs à chauve-souris en des lieux jugés stratégiques (dans des bâtiments agricoles, lisière forestière, sur des arbre près d’un cours d’eau) en 2017 et un gite d’hiver a également été construit en 2018 chez un agriculteur à Florennes (mais on vous en a déjà parlé dans l’Echo des Rhinos N°103, juin2019).
Grâce à Plecotus, nous avons pu tester 4 sortes de nichoirs différents : 1 « Schewgler modèle 2F »,13 « vivara, modèle VK WS 01 ou VK WS 05 » et 2 « swaenen box »

Des suivis ont été effectués en 2018 et 2020 dans les différents aménagements mis en place et montrent des résultats encourageants. En effet, en 2018, un nichoir (vivara VK WS 01) et le futur gîte étaient occupés. Le premier présentait des traces de déjections fraiches et le second avait la chance d’accueillir un oreillard roux. En janvier 2020, un inventaire avec Paul Michaux a permis d’observer la présence d’un oreillard roux et de 4 murins à moustaches dans le gite d’hiver. L’inventaire d’été, réalisée par Estelle Doumont et Cécile Vyve, a quant à lui permis de démontrer l’occupation de 2 nichoirs (vivara VK WS 01) par des pipistrelles (environ 6 individus).
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Les premiers observations, montre une utilisation plus importante du nichoir de type vivara VK WS 01. Celui-ci a moins tendance à être occupé par des oiseaux, insectes ou petits mammifères de par sa forme.
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Il permet aussi un suivi plus simple (peu de perturbations des chauves-souris, vision directe à l’intérieur du nichoir par la fente en dessous…). Cependant, aucune conclusion ne peut être tirée par rapport aux autres types de nichoirs car plusieurs paramètres influencent son occupation (bon orientation, localisation, la présence de gîte naturelle, la présence d’autres espèces comme la chouette…).

Le placement d’un nichoir rentre donc pour nous dans une réflexion globale car ça ne remplace pas des gîtes bien adaptés mais ce sont des actions peu coûteuses et complémentaires à un autre aménagement.

Le GAL soutient en autres de nombreuses actions de plantations (haies, vergers) notamment par des chantiers participatifs, des commandes groupées et agit alors au niveau du paysage (couloir de liaison) et des ressources en nourriture pour la chauve-souris.

En espérant qu’elles reviennent en nombre sur le territoire de l’Entre-Sambre-et-Meuse.






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  • Biodiversité et agriculture
Date de péremption 28.02.2025